OneScore : méthodologie
Les prérequis à la construction de l’outil

fiabilité & pertinence : une nécessaire co-construction de l'Outil

Les prérequis à la construction de l'outil

Une alliance d’expertise unique

En lien avec les agronomes des coopératives, OneScore est conçu et développé par Agrosolutions, le cabinet d’expertise-conseil agricole d’InVivo. Pour recueillir et traiter l’ensemble de la donnée, SMAG, filiale d’InVivo et leader français de l’informatique agricole, InVivo s’appuie également sur son modèle coopératif (330 agronomes et près de 3 000 collaborateurs terrains) pour garantir la fiabilité et la pertinence de OneScore.

Proximité avec les agriculteurs

OneScore est conçu en étroite collaboration avec les coopératives sociétaires, au côté desquelles InVivo est engagée dans le référencement des intrants et des services agricoles. Cette collaboration repose sur une forte proximité avec les agriculteurs.

Les sources de données utilisées sont sélectionnées en prenant soin de respecter les principes suivants:

  • Objectivité : la notation doit refléter la réalité du terrain et évaluer des impacts effectifs sur le milieu
  • Fiabilité  : la notation doit se baser sur des données reconnues et accessibles, et doit être répétable
  • Exhaustivité : la source de données utilisée doit permettre d’évaluer l’ensemble des intrants et services évalués dans OneScore
  • Indépendance  : aucune donnée mobilisée dans
    la notation n’est directement issue de notations
    effectuées par les fournisseurs d’intrants et services
    sans validation par un tiers reconnu

Certains indicateurs, bien que le reflet d’attentes sociétales, sont exclus en raison de l’absence du respect d’un des principes fondateurs. Le processus d’amélioration continue veillera à les introduire dès que possible. 

Objectivité

principe de notation

L’Outil OneScore est construit de façon à évaluer l’ensemble des intrants et services sur une même échelle de notation, celle de la valeur sociétale au regard des enjeux Agriculteur, Alimentation et Environnement.  

L’outil doit délivrer une information simple et fiable afin qu’elle puisse être partagée dans les filières.

OneScore mesure l’impact sur l’enjeu évalué avec une unité fonctionnelle d’un hectare. La quantification des impacts dépend non pas d’un impact potentiel uniquement mais est reliée aux pratiques moyennes observées sur le terrain (utilisation de données d’enquêtes agriculteurs).

revue critique par un tiers de confiance

Agrosolutions a mandaté Bureau Veritas, acteur majeur de la certification et de l’audit dans les domaines de la qualité, la santé/sécurité, la protection de l’environnement et le développement durable afin de réaliser une analyse critique de l’outil Onescore et de vérifier :

  • la légitimité, la fiabilité et l’objectivité de la méthode de notation 
  • la pertinence de la méthodologie et son adéquation avec les attentes des consommateurs ciblées

Schéma récapitulatif de la démarche de construction de OneScore

  1. AFNOR, 2000, Système de management de la qualité : Indicateurs et tableaux de bord, X50-171

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la mÉtÉo

Le contexte climatique de l’année est le paramètre qui influe le plus sur les pressions maladies, ravageurs et adventices et par conséquent les pratiques agricoles et de l’utilisation des produits de protection des plantes, avec un fort impact régional. Les différences Nord /Sud sont plus exacerbées.

 

Par exemple, on observe qu’en vigne la pression adventice est bien corrélée au cumul de précipitation entre 1er janvier et 31 juillet : lors d’années pluvieuses, les levées de mauvaises herbes sont plus abondantes.

En lien avec le réchauffement climatique, depuis ces dernières années, les températures grimpent tandis que les précipitations se font plus rares et plus souvent sous forme « d’événements climatiques » (mini tornades, pluies diluviennes…). 

Les liens entre le climat annuel et les pressions parasitaires sont étroits : lors des printemps pluvieux, c’est la pression maladie qui va augmenter ; au contraire des années plus chaudes où ce sont les pressions insectes qui augmentent (à l’inverse du risque maladie). La météo et le dérèglement climatique exercent aussi une influence sur la flore : des espèces émergent et d’autres gagnent du terrain : ray-grass, datura, ambroisie. Les graminées les plus répandues voient leur cycle végétatif évoluer : le vulpin a tendance à germer et/ou lever plus tard.² 

Le ray-grass lève de manière très échelonnée, presque toute l’année et conquiert maintenant l’ensemble du territoire national, envahissant de plus en plus de cultures. Le datura et l’ambroisie ne sont plus cantonnés à leurs régions historiques mais s’étendent dans les régions plus au Nord.

On remarque également depuis plusieurs années une évolution des maladies présentes sur le territoire français. Certaines, peu présentes historiquement, font leur apparition comme la rouille noire, originaire d’Afrique, présignalée 96 fois et dans l’ensemble de la France en 2021, pour la première fois depuis plusieurs décennies.³ 

La septoriose quant à elle, est de moins en moins fréquente sur le territoire à cause notamment des conditions de températures et d’humidité qui ne permettent pas son bon développement. Au contraire, d’autres maladies comme la rouille jaune sont plus fréquentes et se développent dans des conditions de température inhabituelles, notamment en 2022. De plus, la rouille jaune est une maladie ayant un impact sur le rendement très préjudiciables (pouvant dépasser 40 q/ha de nuisibilité).

Sources 

1. DUFFAU «la flore et la gestion des adventices au vignoble depuis 1995 » en cours de publication, COLUMA 2023

2.  M. FLAMENT, B. BOQUET, N. COLBACH, S. VANDRISSE, J. PERNEL « répondre aux besoins terrain sur la gestion des adventices en hauts-de-france : illustration par les travaux conduits sur le faux-semis dans le cadre du projet adventurh » en cours de publication, COLUMA 2023.

3. Romain Valade, Anne-Lise Boixel, Kevin JG Meyer, Frédéric Suffert, « 2021, l’odyssée de l’espèce Puccinia graminis f. sp. tritici », juin 2022