OneScore, L’indicateur sociétal de la valeur des intrants agricoles
Evaluer la performance sociétale globale d’un produit de l’assiette au champ
Une équipe projet & des experts pour un OneScore simple et objectif
Les réponses aux questions les plus fréquemment posées
OneScore est né d’une longue réflexion, avec comme idée première : créer un outil simple et fiable permettant de fournir une information claire, fiable et complète de la contribution de chaque intrant agricole vis-à-vis des attentes du consommateur-citoyen.
OneScore : un outil complet, au plus près de la réalité du terrain.
Parce que OneScore vise à renforcer le lien entre les consommateurs – citoyens et les agriculteurs, OneScore se doit aussi de prendre en compte la globalité et donc la diversité de leurs attentes.
Pour intégrer les consommateurs-citoyens à la réflexion autour de OneScore, des ateliers de dialogue ont été organisés En savoir +
Pour répondre à ces 2 objectifs,
nous avons mobilisé des experts dans des domaines diversifiés :
Ces experts techniques et scientifiques sont une caution forte de l’objectivité de l’outil. Ils ont travaillé main dans la main pendant des mois afin de cibler des indicateurs fiables en réponse aux attentes du consommateur-citoyen, et identifier les bases de données disponibles les plus pertinentes à prendre en compte.
OneScore agglomère de nombreuses données afin d’être le plus exhaustif et complet. Nous avons choisi ces bases de données pour leur objectivité et leur reconnaissance scientifique et technique.
Les fournisseurs de données ci-dessous fournissent les données nécessaires au calcul de OneScore, mais n’ont pas été impliqués dans la construction de la méthodologie. En aucun cas, ils ne peuvent être tenus garants ou responsables des notations.
OneScore est un travail de longue haleine, mené par une équipe motivée, ayant à cœur de développer un outil sincère, juste et partagé.
C’est pourquoi OneScore va évoluer dans le temps :
Lancement du projet OneScore
Début de construction de OneScore grandes cultures
Validation de OneScore grandes cultures par les coopératives
Début de l'adaptation de OneScore à la vigne
Déploiement de OneScore sur les premiers marchés :
vignes et grandes cultures (produits de protection des plantes et semences)
Poursuite du déploiement de OneScore avec élargissement à de nouveaux marchés et de nouvelles solutions
L'indicateur de la valeur sociétale des intrants agricoles
Le contexte climatique de l’année est le paramètre qui influe le plus sur les pressions maladies, ravageurs et adventices et par conséquent les pratiques agricoles et de l’utilisation des produits de protection des plantes, avec un fort impact régional. Les différences Nord /Sud sont plus exacerbées.
Par exemple, on observe qu’en vigne la pression adventice est bien corrélée au cumul de précipitation entre 1er janvier et 31 juillet : lors d’années pluvieuses, les levées de mauvaises herbes sont plus abondantes.
En lien avec le réchauffement climatique, depuis ces dernières années, les températures grimpent tandis que les précipitations se font plus rares et plus souvent sous forme « d’événements climatiques » (mini tornades, pluies diluviennes…).
Les liens entre le climat annuel et les pressions parasitaires sont étroits : lors des printemps pluvieux, c’est la pression maladie qui va augmenter ; au contraire des années plus chaudes où ce sont les pressions insectes qui augmentent (à l’inverse du risque maladie). La météo et le dérèglement climatique exercent aussi une influence sur la flore : des espèces émergent et d’autres gagnent du terrain : ray-grass, datura, ambroisie. Les graminées les plus répandues voient leur cycle végétatif évoluer : le vulpin a tendance à germer et/ou lever plus tard.²
Le ray-grass lève de manière très échelonnée, presque toute l’année et conquiert maintenant l’ensemble du territoire national, envahissant de plus en plus de cultures. Le datura et l’ambroisie ne sont plus cantonnés à leurs régions historiques mais s’étendent dans les régions plus au Nord.
On remarque également depuis plusieurs années une évolution des maladies présentes sur le territoire français. Certaines, peu présentes historiquement, font leur apparition comme la rouille noire, originaire d’Afrique, présignalée 96 fois et dans l’ensemble de la France en 2021, pour la première fois depuis plusieurs décennies.³
La septoriose quant à elle, est de moins en moins fréquente sur le territoire à cause notamment des conditions de températures et d’humidité qui ne permettent pas son bon développement. Au contraire, d’autres maladies comme la rouille jaune sont plus fréquentes et se développent dans des conditions de température inhabituelles, notamment en 2022. De plus, la rouille jaune est une maladie ayant un impact sur le rendement très préjudiciables (pouvant dépasser 40 q/ha de nuisibilité).
Sources
1. DUFFAU «la flore et la gestion des adventices au vignoble depuis 1995 » en cours de publication, COLUMA 2023
2. M. FLAMENT, B. BOQUET, N. COLBACH, S. VANDRISSE, J. PERNEL « répondre aux besoins terrain sur la gestion des adventices en hauts-de-france : illustration par les travaux conduits sur le faux-semis dans le cadre du projet adventurh » en cours de publication, COLUMA 2023.
3. Romain Valade, Anne-Lise Boixel, Kevin JG Meyer, Frédéric Suffert, « 2021, l’odyssée de l’espèce Puccinia graminis f. sp. tritici », juin 2022.