OneScore : méthodologie
La méthodologie de calcul OneScore

le principe de calcul par indicateur

Les principes méthodologiques suivants sont appliqués à tous les indicateurs, afin de permettre leur agrégation en une note OneScore. Dans les prérequis de l’outil, il s’agit d’évaluer l’ensemble des intrants sur une même échelle de lecture. Le principe de calcul devait donc respecter la hiérarchie entre échelle et a donc été découpée en quatres niveaux d’utilisation :

  • Impact du marché de l’intrant : Semence / Produit de protection des plantes / Fertilisant
  • Impact du segment d’intrant : famille de culture (céréales, oléagineux etc.) ou segment Produit de protection des plantes (fongicides, herbicides, etc.)
  • Impact de la composition de l’intrant : culture, substance active ou d’intérêt
  • Impact de l’intrant lui-même : Variété ou Produit de protection des plantes formulé
Méthodologie de calcul OneScore
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0 = impact négatif maximal

50 = impact neutre

100 = impact positif maximal

DE l'indicateur à une notation par enjeu spécifique, par enjeu puis globale

Les experts ont pondéré les indicateurs selon l’impact qu’ils ont sur l’enjeu spécifique.

Les enjeux spécifiques ont tous le même poids selon les conclusions des travaux menés avec les consommateurs de Citoyens&Compagnie

des logos pour une lecture simple et fiable

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la mÉtÉo

Le contexte climatique de l’année est le paramètre qui influe le plus sur les pressions maladies, ravageurs et adventices et par conséquent les pratiques agricoles et de l’utilisation des produits de protection des plantes, avec un fort impact régional. Les différences Nord /Sud sont plus exacerbées.

 

Par exemple, on observe qu’en vigne la pression adventice est bien corrélée au cumul de précipitation entre 1er janvier et 31 juillet : lors d’années pluvieuses, les levées de mauvaises herbes sont plus abondantes.

En lien avec le réchauffement climatique, depuis ces dernières années, les températures grimpent tandis que les précipitations se font plus rares et plus souvent sous forme « d’événements climatiques » (mini tornades, pluies diluviennes…). 

Les liens entre le climat annuel et les pressions parasitaires sont étroits : lors des printemps pluvieux, c’est la pression maladie qui va augmenter ; au contraire des années plus chaudes où ce sont les pressions insectes qui augmentent (à l’inverse du risque maladie). La météo et le dérèglement climatique exercent aussi une influence sur la flore : des espèces émergent et d’autres gagnent du terrain : ray-grass, datura, ambroisie. Les graminées les plus répandues voient leur cycle végétatif évoluer : le vulpin a tendance à germer et/ou lever plus tard.² 

Le ray-grass lève de manière très échelonnée, presque toute l’année et conquiert maintenant l’ensemble du territoire national, envahissant de plus en plus de cultures. Le datura et l’ambroisie ne sont plus cantonnés à leurs régions historiques mais s’étendent dans les régions plus au Nord.

On remarque également depuis plusieurs années une évolution des maladies présentes sur le territoire français. Certaines, peu présentes historiquement, font leur apparition comme la rouille noire, originaire d’Afrique, présignalée 96 fois et dans l’ensemble de la France en 2021, pour la première fois depuis plusieurs décennies.³ 

La septoriose quant à elle, est de moins en moins fréquente sur le territoire à cause notamment des conditions de températures et d’humidité qui ne permettent pas son bon développement. Au contraire, d’autres maladies comme la rouille jaune sont plus fréquentes et se développent dans des conditions de température inhabituelles, notamment en 2022. De plus, la rouille jaune est une maladie ayant un impact sur le rendement très préjudiciables (pouvant dépasser 40 q/ha de nuisibilité).

Sources 

1. DUFFAU «la flore et la gestion des adventices au vignoble depuis 1995 » en cours de publication, COLUMA 2023

2.  M. FLAMENT, B. BOQUET, N. COLBACH, S. VANDRISSE, J. PERNEL « répondre aux besoins terrain sur la gestion des adventices en hauts-de-france : illustration par les travaux conduits sur le faux-semis dans le cadre du projet adventurh » en cours de publication, COLUMA 2023.

3. Romain Valade, Anne-Lise Boixel, Kevin JG Meyer, Frédéric Suffert, « 2021, l’odyssée de l’espèce Puccinia graminis f. sp. tritici », juin 2022