FAQ
Les réponses aux questions les plus fréquemment posées
FAQ · Partie 6

Communication

Utilisation des notes

Q1.

Comment les coopératives vont-elles utiliser le OneScore ?

Les coopératives agricoles sont libres de l’utiliser avec leurs différentes parties prenantes (agriculteurs, fournisseurs et clients) ou en interne (RSE, sensibilisation aux enjeux sociétaux).

Ainsi, avec cet outil, la coopérative agricole enrichit et personnalise sa relation avec les agriculteurs : elle les informe et les sensibilise à la valeur sociétale des intrants leur offrant la possibilité de choisir les produits correspondants au mieux à leurs revendications propres.

Elle incite également les fournisseurs d’intrants agricoles à poursuivre la considération de la valeur sociétale de leurs gammes.

Enfin, en l’utilisant auprès des industriels agroalimentaires, les coopératives se dotent d’une approche mesurée et prouvée renforçant la traçabilité nécessaire à la confiance de tous. Elles encouragent ainsi une dynamique globale de progrès et participent à une valorisation juste des productions agricoles.

Accès aux notes

Q2.

Où sont disponibles les notes ?

Les notes OneScore sont accessibles sur «l’Espace professionnel» du site pro.onescore.fr. Elles sont accessibles uniquement aux utilisateurs autorisés. En cas de questions, vous pouvez nous contacter contact@onescore.fr

Lecture des notes

Q3.

Quand peut-on qualifier une note de «bonne» ou « mauvaise » ?

Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise note. L’objectif de la notation est d’informer, de former et de sensibiliser nos parties prenantes. Le OneScore constitue ainsi un affichage destiné à apporter aux agriculteurs, aux coopératives, aux industriels agroalimentaires et, in fine, aux consommateurs une information relative aux caractéristiques environnementales d’un intrant agricole ou d’un service, ainsi qu’au respect de critères sociaux et alimentaires.

la mÉtÉo

Le contexte climatique de l’année est le paramètre qui influe le plus sur les pressions maladies, ravageurs et adventices et par conséquent les pratiques agricoles et de l’utilisation des produits de protection des plantes, avec un fort impact régional. Les différences Nord /Sud sont plus exacerbées.

 

Par exemple, on observe qu’en vigne la pression adventice est bien corrélée au cumul de précipitation entre 1er janvier et 31 juillet : lors d’années pluvieuses, les levées de mauvaises herbes sont plus abondantes.

En lien avec le réchauffement climatique, depuis ces dernières années, les températures grimpent tandis que les précipitations se font plus rares et plus souvent sous forme « d’événements climatiques » (mini tornades, pluies diluviennes…). 

Les liens entre le climat annuel et les pressions parasitaires sont étroits : lors des printemps pluvieux, c’est la pression maladie qui va augmenter ; au contraire des années plus chaudes où ce sont les pressions insectes qui augmentent (à l’inverse du risque maladie). La météo et le dérèglement climatique exercent aussi une influence sur la flore : des espèces émergent et d’autres gagnent du terrain : ray-grass, datura, ambroisie. Les graminées les plus répandues voient leur cycle végétatif évoluer : le vulpin a tendance à germer et/ou lever plus tard.² 

Le ray-grass lève de manière très échelonnée, presque toute l’année et conquiert maintenant l’ensemble du territoire national, envahissant de plus en plus de cultures. Le datura et l’ambroisie ne sont plus cantonnés à leurs régions historiques mais s’étendent dans les régions plus au Nord.

On remarque également depuis plusieurs années une évolution des maladies présentes sur le territoire français. Certaines, peu présentes historiquement, font leur apparition comme la rouille noire, originaire d’Afrique, présignalée 96 fois et dans l’ensemble de la France en 2021, pour la première fois depuis plusieurs décennies.³ 

La septoriose quant à elle, est de moins en moins fréquente sur le territoire à cause notamment des conditions de températures et d’humidité qui ne permettent pas son bon développement. Au contraire, d’autres maladies comme la rouille jaune sont plus fréquentes et se développent dans des conditions de température inhabituelles, notamment en 2022. De plus, la rouille jaune est une maladie ayant un impact sur le rendement très préjudiciables (pouvant dépasser 40 q/ha de nuisibilité).

Sources 

1. DUFFAU «la flore et la gestion des adventices au vignoble depuis 1995 » en cours de publication, COLUMA 2023

2.  M. FLAMENT, B. BOQUET, N. COLBACH, S. VANDRISSE, J. PERNEL « répondre aux besoins terrain sur la gestion des adventices en hauts-de-france : illustration par les travaux conduits sur le faux-semis dans le cadre du projet adventurh » en cours de publication, COLUMA 2023.

3. Romain Valade, Anne-Lise Boixel, Kevin JG Meyer, Frédéric Suffert, « 2021, l’odyssée de l’espèce Puccinia graminis f. sp. tritici », juin 2022